Les métropoles ont-elles dit leur dernier mot ? Voient-elles leur attractivité s’essouffler, leurs ressources foncières se tarir ? Sont-elles bloquées, dans l’impasse des grands projets ?
Alors que le ZAN émerge comme une priorité des pouvoirs publics, beaucoup se posent la question symétrique : si l’étalement urbain est stoppé, où allons-nous pouvoir continuer à accueillir les nouveaux habitants ?
Nos jardins et nos toits, et tous les microfonciers en général, sont-ils la clé pour faire du foncier métropolitain une ressource vivante et renouvelable ?
Au Canada, le programme de recherche action ReHousing, co-porté par l’Université de Toronto, le Tuf Lab et LGA Architectural Partners croise les approches architecturales et du design urbain., pour évaluer le potentiel et trouver les conditions d’activation d’une densification douce des 1ères couronnes de Toronto. En partant de cas pratiques, les chercheurs explorent des modèles économiques et architecturaux, ainsi que des propositions d’évolutions règlementaires en faveur d’une densification à la parcelle qui réponde, à leur propre initiative, aux besoins des habitants propriétaires et futurs occupants de la ville la plus chère du Canada. Michael Piper, coordonnateur du projet et professeur associé à l’Université de Toronto nous présente ces travaux.
Si les métropoles possèdent un potentiel d’accueil immense au sein de leurs 1ères couronnes, un autre potentiel se dessine… dans les airs !
Lorsque l’emprise au sol est restreinte, l’option de la surélévation se fait jour. Certes, les droits à bâtir aériens sont limités par les hauteurs autorisées au sein des règlements d’urbanisme, lesquels sont très contraintes par l’acceptabilité sociale de la densification. Mais ce potentiel situé au sein d’enveloppes déjà autorisées pourrait-il être exploité ? Existe-t-il un modèle économique viable ? Sous quelles conditions les copropriétés sont-elles en mesure de s’y engager ?
Géraldine Bouchet-Blancou, chercheuse rattachée au lab.AMUP et à l’INSA Strasbourg, enseignante à l’Ecole nationale supérieure d’Architecture de Strasbourg et docteure en architecture et urbanisme, a porté un travail de recherche, en partenariat avec UPFACTOR, pour évaluer le stock foncier aérien et les conditions de son activation dans plusieurs métropoles françaises. Elle compare trois approches de politiques publiques ayant cherché à mobiliser cette ressource : Genève (loi de 2008), la France (loi ALUR en 2014, suppression du COS), et l’Angleterre (les PDR rights on upward extension, 2020).
Ces ressources cachées, pour construire et accueillir plus, permettront-elles de renforcer la qualité de service des lignes de transport en commun desservant les premières couronnes des agglomérations ? Le niveau de service que connaissent les villes centre peut-il y être étendu ? Peut-on agrandir le coeur de nos villes ? A quelles conditions ?
Jean Coldefy, expert des mobilités et conseil du président du PDG du groupe Transdev, acteur mondial de la mobilité, évoque ainsi les paramètres qui pourraient aider les collectivités à augmenter les performances sociales et environnementales de leurs systèmes de mobilité.
Les métropoles ont-elles dit leur dernier mot ? Voient-elles leur attractivité s’essouffler, leurs ressources foncières se tarir ? Sont-elles bloquées, dans l’impasse des grands projets ?
Alors que le ZAN émerge comme une priorité des pouvoirs publics, beaucoup se posent la question symétrique : si l’étalement urbain est stoppé, où allons-nous pouvoir continuer à accueillir les nouveaux habitants ?
Nos jardins et nos toits, et tous les microfonciers en général, sont-ils la clé pour faire du foncier métropolitain une ressource vivante et renouvelable ?
Au Canada, le programme de recherche action ReHousing, co-porté par l’Université de Toronto, le Tuf Lab et LGA Architectural Partners croise les approches architecturales et du design urbain., pour évaluer le potentiel et trouver les conditions d’activation d’une densification douce des 1ères couronnes de Toronto. En partant de cas pratiques, les chercheurs explorent des modèles économiques et architecturaux, ainsi que des propositions d’évolutions règlementaires en faveur d’une densification à la parcelle qui réponde, à leur propre initiative, aux besoins des habitants propriétaires et futurs occupants de la ville la plus chère du Canada. Michael Piper, coordonnateur du projet et professeur associé à l’Université de Toronto nous présente ces travaux.
Si les métropoles possèdent un potentiel d’accueil immense au sein de leurs 1ères couronnes, un autre potentiel se dessine… dans les airs !
Lorsque l’emprise au sol est restreinte, l’option de la surélévation se fait jour. Certes, les droits à bâtir aériens sont limités par les hauteurs autorisées au sein des règlements d’urbanisme, lesquels sont très contraintes par l’acceptabilité sociale de la densification. Mais ce potentiel situé au sein d’enveloppes déjà autorisées pourrait-il être exploité ? Existe-t-il un modèle économique viable ? Sous quelles conditions les copropriétés sont-elles en mesure de s’y engager ?
Géraldine Bouchet-Blancou, chercheuse rattachée au lab.AMUP et à l’INSA Strasbourg, enseignante à l’Ecole nationale supérieure d’Architecture de Strasbourg et docteure en architecture et urbanisme, a porté un travail de recherche, en partenariat avec UPFACTOR, pour évaluer le stock foncier aérien et les conditions de son activation dans plusieurs métropoles françaises. Elle compare trois approches de politiques publiques ayant cherché à mobiliser cette ressource : Genève (loi de 2008), la France (loi ALUR en 2014, suppression du COS), et l’Angleterre (les PDR rights on upward extension, 2020).
Ces ressources cachées, pour construire et accueillir plus, permettront-elles de renforcer la qualité de service des lignes de transport en commun desservant les premières couronnes des agglomérations ? Le niveau de service que connaissent les villes centre peut-il y être étendu ? Peut-on agrandir le coeur de nos villes ? A quelles conditions ?
Jean Coldefy, expert des mobilités et conseil du président du PDG du groupe Transdev, acteur mondial de la mobilité, évoque ainsi les paramètres qui pourraient aider les collectivités à augmenter les performances sociales et environnementales de leurs systèmes de mobilité.
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