« The City of Yes ! »
C’est le nom de la campagne proposée par Eric Adam et son équipe municipale dont Aissata Camara, commissaire adjointe et cheffe de cabinet du Maire, pour faire de New-York « la ville du oui » : une ville accueillante, où tout le monde peut trouver à se loger.
Avec près de 800 000 emplois créés ces 10 dernières années contre 200 000 logements seulement, New-York a besoin d’un rééquilibrage de taille pour enrayer sa crise du logement.
« L’incapacité d’une ville à produire des logements en quantité suffisante a des conséquences directes et tangibles pour la population : loyers élevés, mobilité subie, ségrégation, exclusion des plus modestes de certains quartiers, montée en puissance du harcèlement subi par les locataires, sans abrisme, entre autres difficultés majeures ».
« Le programme City Of Yes Housing Opportunity va implanter de petites quantités de nouveaux logements, mais dans chaque quartier. Le programme se concentre sur des politiques sur mesure pour soutenir la production de logements dans les secteurs les plus denses comme dans les secteurs les moins denses. Pris dans leur ensemble, ces petits changements vont avoir un impact majeur en réponse aux besoins en logement des New-Yorkais ».
La stratégie new-yorkaise, inspirée du mouvement YIMBY (« Yes in My Backyard ») et adossée au plan « Get Stuff Built », vise à construire 100 000 nouveaux logements en 15 ans en levant, notamment, bon nombre de restrictions liées au zonage urbain : suppression de l'obligation d'inclure des places de stationnement dans les nouveaux projets, légalisation des logements partagés et de l'ajout d'unités d'habitation accessoires, etc.
Le « oui », cette volonté d’accueil et d’hospitalité, raisonnera-t-elle de la même façon de l’autre côté de l’Atlantique, sur la côte ouest française ?
Il y a tout juste un an, Le Monde organisait, en partenariat avec le Forum Vies Mobiles, une conférence intitulée « La ruée vers l’Ouest, ou le changement démographique impensé ».
Au 1er janvier 2024, les derniers chiffres du recensement publiés par l’INSEE jettent une lumière, plus crue encore, sur cette envolée démographique. De 2011 à 2021, les 8 départements qui s’étirent des Pyrénées Atlantiques jusqu’en Ille-et-Vilaine, en passant par les Landes, la Charente-Maritime, la Vendée, la Loire-Atlantique et le Morbihan, ont créé près de 500 000 emplois, construit un peu plus de 500 000 logements et gagné plus de 600 000 habitants, soit plus que la somme des habitants de Nantes et Bordeaux, en 10 ans.
A l’heure où naissent de vives tensions sur le marché du logement littoral, mais aussi rétro-littoral, du Pays Basque à la Bretagne, c’est toute la question de la capacité, et de la volonté, de la France à dire « oui » à ceux, habitants et entreprises, qui souhaitent s’installer à l’ouest et « oui », en même temps, à ceux qui y vivent déjà, qui se pose et à laquelle Lionel Causse, député des Landes et président du Conseil National de l’Habitat, a accepté de répondre.
De quel grand ouest la France et les Français peuvent-ils rêver ?
« The City of Yes ! »
C’est le nom de la campagne proposée par Eric Adam et son équipe municipale dont Aissata Camara, commissaire adjointe et cheffe de cabinet du Maire, pour faire de New-York « la ville du oui » : une ville accueillante, où tout le monde peut trouver à se loger.
Avec près de 800 000 emplois créés ces 10 dernières années contre 200 000 logements seulement, New-York a besoin d’un rééquilibrage de taille pour enrayer sa crise du logement.
« L’incapacité d’une ville à produire des logements en quantité suffisante a des conséquences directes et tangibles pour la population : loyers élevés, mobilité subie, ségrégation, exclusion des plus modestes de certains quartiers, montée en puissance du harcèlement subi par les locataires, sans abrisme, entre autres difficultés majeures ».
« Le programme City Of Yes Housing Opportunity va implanter de petites quantités de nouveaux logements, mais dans chaque quartier. Le programme se concentre sur des politiques sur mesure pour soutenir la production de logements dans les secteurs les plus denses comme dans les secteurs les moins denses. Pris dans leur ensemble, ces petits changements vont avoir un impact majeur en réponse aux besoins en logement des New-Yorkais ».
La stratégie new-yorkaise, inspirée du mouvement YIMBY (« Yes in My Backyard ») et adossée au plan « Get Stuff Built », vise à construire 100 000 nouveaux logements en 15 ans en levant, notamment, bon nombre de restrictions liées au zonage urbain : suppression de l'obligation d'inclure des places de stationnement dans les nouveaux projets, légalisation des logements partagés et de l'ajout d'unités d'habitation accessoires, etc.
Le « oui », cette volonté d’accueil et d’hospitalité, raisonnera-t-elle de la même façon de l’autre côté de l’Atlantique, sur la côte ouest française ?
Il y a tout juste un an, Le Monde organisait, en partenariat avec le Forum Vies Mobiles, une conférence intitulée « La ruée vers l’Ouest, ou le changement démographique impensé ».
Au 1er janvier 2024, les derniers chiffres du recensement publiés par l’INSEE jettent une lumière, plus crue encore, sur cette envolée démographique. De 2011 à 2021, les 8 départements qui s’étirent des Pyrénées Atlantiques jusqu’en Ille-et-Vilaine, en passant par les Landes, la Charente-Maritime, la Vendée, la Loire-Atlantique et le Morbihan, ont créé près de 500 000 emplois, construit un peu plus de 500 000 logements et gagné plus de 600 000 habitants, soit plus que la somme des habitants de Nantes et Bordeaux, en 10 ans.
A l’heure où naissent de vives tensions sur le marché du logement littoral, mais aussi rétro-littoral, du Pays Basque à la Bretagne, c’est toute la question de la capacité, et de la volonté, de la France à dire « oui » à ceux, habitants et entreprises, qui souhaitent s’installer à l’ouest et « oui », en même temps, à ceux qui y vivent déjà, qui se pose et à laquelle Lionel Causse, député des Landes et président du Conseil National de l’Habitat, a accepté de répondre.
De quel grand ouest la France et les Français peuvent-ils rêver ?
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