Crise du logement ... et si ?

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La bombe sociale du logement : pourquoi ne faut-il surtout pas créer des citoyens de deuxième classe en matière d'accès à la propriété ?

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Que se passe-t-il quand les crises du logement durent ? Le laboratoire britannique

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Les difficultés d'accès au logement des plus pauvres

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La crise du logement … et si ?

Et si, nous n’arrivions pas à y répondre ? Et si cet échec nous engouffrait collectivement dans une situation de révolte inédite ?

Qu’advient-il dans une société où trouver un chez soi décent n’est plus garanti ?

Dans une société où la majorité des individus éprouvent de grandes difficultés à se loger, là où elle en a le besoin ?

Est-ce le futur inévitable d’un monde contraint ?

Or, tandis que la crise du logement s’aggrave, que des étudiants commencent l’année universitaire au camping, que des salariés prennent des postes en dormant dans leur voiture, que le parc social est saturé, que l’offre locative est en berne, et l’accession à la propriété verrouillée, le chemin qui mène à l’obtention d’une autorisation de bâtir se fait toujours plus difficile.

Au durcissement des conditions de financement, au gonflement des coûts des matières premières et de la construction, à l’inflation, s’ajoutent en effet des interdictions de construire massives et généralisées, à travers des réglementations d’urbanisme et des pratiques qui tendent, peu à peu, à mettre les territoires, notamment les plus recherchés, sous cloche.

Car construire moins est devenu le mot d’ordre consensuel de la préservation : tant écologique, que du paysage ou de la tranquillité des riverains, quitte à repousser les problèmes, et les habitants, plus loin.

Quel type de crise prépare un pays dans lequel le logement n’est plus considéré comme un bien de première nécessité ?

Pour répondre à ces questions, nous avons eu l'honneur de recevoir :

  • Emmanuelle Cosse, Présidente de l’Union sociale pour l’Habitat, organisation représentative du secteur Hlm, et ancienne Ministre du logement.
  • Robin Rivaton, CEO de Stonal et auteur, début 2022, d’une note intitulée « Logement, bombe sociale à venir ».
  • Patrick Le Galès, expert des sujets de politique publique et de gouvernance urbaine, professeur à Sciences Po Paris et directeur de recherche au CNRS.
  • Et Pierre Madec, économiste associé au département d’analyse et de prévision de l’OFCE, spécialiste des questions liées au logement et à l’immobilier et auteur d’un rapport pour l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion (ONPES) et le PUCA sur l’évaluation du coût économique et social du mal logement.

La crise du logement … et si ?

Et si, nous n’arrivions pas à y répondre ? Et si cet échec nous engouffrait collectivement dans une situation de révolte inédite ?

Qu’advient-il dans une société où trouver un chez soi décent n’est plus garanti ?

Dans une société où la majorité des individus éprouvent de grandes difficultés à se loger, là où elle en a le besoin ?

Est-ce le futur inévitable d’un monde contraint ?

Or, tandis que la crise du logement s’aggrave, que des étudiants commencent l’année universitaire au camping, que des salariés prennent des postes en dormant dans leur voiture, que le parc social est saturé, que l’offre locative est en berne, et l’accession à la propriété verrouillée, le chemin qui mène à l’obtention d’une autorisation de bâtir se fait toujours plus difficile.

Au durcissement des conditions de financement, au gonflement des coûts des matières premières et de la construction, à l’inflation, s’ajoutent en effet des interdictions de construire massives et généralisées, à travers des réglementations d’urbanisme et des pratiques qui tendent, peu à peu, à mettre les territoires, notamment les plus recherchés, sous cloche.

Car construire moins est devenu le mot d’ordre consensuel de la préservation : tant écologique, que du paysage ou de la tranquillité des riverains, quitte à repousser les problèmes, et les habitants, plus loin.

Quel type de crise prépare un pays dans lequel le logement n’est plus considéré comme un bien de première nécessité ?

Pour répondre à ces questions, nous avons eu l'honneur de recevoir :

  • Emmanuelle Cosse, Présidente de l’Union sociale pour l’Habitat, organisation représentative du secteur Hlm, et ancienne Ministre du logement.
  • Robin Rivaton, CEO de Stonal et auteur, début 2022, d’une note intitulée « Logement, bombe sociale à venir ».
  • Patrick Le Galès, expert des sujets de politique publique et de gouvernance urbaine, professeur à Sciences Po Paris et directeur de recherche au CNRS.
  • Et Pierre Madec, économiste associé au département d’analyse et de prévision de l’OFCE, spécialiste des questions liées au logement et à l’immobilier et auteur d’un rapport pour l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion (ONPES) et le PUCA sur l’évaluation du coût économique et social du mal logement.
Arrêter de construire : une politique anti-sociale ?
Emmanuelle Cosse
 - Union Sociale pour l'Habitat et ancienne Ministre du logement
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La bombe sociale du logement : pourquoi ne faut-il surtout pas créer des citoyens de deuxième classe en matière d'accès à la propriété ?
Robin Rivaton
 - Stonal
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Que se passe-t-il quand les crises du logement durent ? Le laboratoire britannique
Patrick Le Galès
 - Sciences Po Paris & CNRS
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Les difficultés d'accès au logement des plus pauvres
Pierre Madec
 - OFCE
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