Connaissez-vous les ADUs ? Les « Accessory Dwelling Units » ?
Ce sont les logements dits « accessoires » qui se développent aux États-Unis, notamment dans les États qui connaissent une profonde crise du logement : l’idée est de mobiliser les volontaires parmi les propriétaires d’une maison qui pourraient en construire une 2ème, plus petite (« accessoire »), dans le jardin.
Les ADUs forment, outre-Atlantique, un véritable mouvement, initié par des habitants, des associations, bénéficiant de conseils d’experts, d’élus locaux et de chercheurs engagés.
Parmi eux, Kol Peterson, fondateur de la société Accessory Dwelling Strategies à Portland dans l’Oregon. Il est l’auteur de « Backdoor Revolution - The Definitive Guide to ADU Development », ouvrage qui aborde la question des coûts, du financement, de la conception, et des obstacles règlementaires à lever pour faire des ADUs une option réaliste pour produire des biens abordables à grande échelle.
Il nous présente, chiffres à l’appui :
Qu’en est-il en France ?
Notre pays possède cette singularité d’assurer une grande partie de sa production de logements selon un modèle dans lequel la maîtrise d’ouvrage du projet de construction est réalisée par un particulier, qui sera dans la majorité des cas, le futur occupant du logement.
Cette filière est celle de la maison que les particuliers font bâtir sur un terrain dont ils ont préalablement fait l’acquisition. Elle s’est essentiellement développée en étalement urbain au cours du XXème siècle, mais certains acteurs la déploient aujourd’hui en renouvellement urbain grâce à un accompagnement spécifique, selon le principe désormais bien connu en France du BIMBY.
Nous bénéficions donc de deux filières de production : la promotion classique, qui produit pour l’essentiel des appartements en collectif, et « l’auto-promotion », qui produit des maisons, avec deux modèles opérationnels et économiques distincts.
Lucas Pouvreau, géographe et urbaniste, directeur des études chez Villes Vivantes, a étudié dans plusieurs dizaines de territoires, les dynamiques de ces deux filières, aidant les collectivités à activer les leviers opérationnels pour mettre chacune d’elles au service des politiques publiques d’aménagement du territoire et de l’habitat.
À travers le décryptage de leurs modèles économiques et spatiaux, il apporte un éclairage nouveau sur la production du logement abordable et ses déterminants.
Connaissez-vous les ADUs ? Les « Accessory Dwelling Units » ?
Ce sont les logements dits « accessoires » qui se développent aux États-Unis, notamment dans les États qui connaissent une profonde crise du logement : l’idée est de mobiliser les volontaires parmi les propriétaires d’une maison qui pourraient en construire une 2ème, plus petite (« accessoire »), dans le jardin.
Les ADUs forment, outre-Atlantique, un véritable mouvement, initié par des habitants, des associations, bénéficiant de conseils d’experts, d’élus locaux et de chercheurs engagés.
Parmi eux, Kol Peterson, fondateur de la société Accessory Dwelling Strategies à Portland dans l’Oregon. Il est l’auteur de « Backdoor Revolution - The Definitive Guide to ADU Development », ouvrage qui aborde la question des coûts, du financement, de la conception, et des obstacles règlementaires à lever pour faire des ADUs une option réaliste pour produire des biens abordables à grande échelle.
Il nous présente, chiffres à l’appui :
Qu’en est-il en France ?
Notre pays possède cette singularité d’assurer une grande partie de sa production de logements selon un modèle dans lequel la maîtrise d’ouvrage du projet de construction est réalisée par un particulier, qui sera dans la majorité des cas, le futur occupant du logement.
Cette filière est celle de la maison que les particuliers font bâtir sur un terrain dont ils ont préalablement fait l’acquisition. Elle s’est essentiellement développée en étalement urbain au cours du XXème siècle, mais certains acteurs la déploient aujourd’hui en renouvellement urbain grâce à un accompagnement spécifique, selon le principe désormais bien connu en France du BIMBY.
Nous bénéficions donc de deux filières de production : la promotion classique, qui produit pour l’essentiel des appartements en collectif, et « l’auto-promotion », qui produit des maisons, avec deux modèles opérationnels et économiques distincts.
Lucas Pouvreau, géographe et urbaniste, directeur des études chez Villes Vivantes, a étudié dans plusieurs dizaines de territoires, les dynamiques de ces deux filières, aidant les collectivités à activer les leviers opérationnels pour mettre chacune d’elles au service des politiques publiques d’aménagement du territoire et de l’habitat.
À travers le décryptage de leurs modèles économiques et spatiaux, il apporte un éclairage nouveau sur la production du logement abordable et ses déterminants.
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