Au cours des 30 prochaines années, la population urbaine devrait gagner 2,2 milliards d’habitants, dessinant une perspective d’hyper croissance métropolitaine. En Afrique notamment, il est estimé que, sur cette même période, le nombre de citadins devrait tripler, et la taille des zones urbaines, être multipliée par 4 à 6.
Quels outils avons-nous pour accompagner, et peut-être magnifier, ce développement humain et urbain ? Des villes plus denses, mais mieux planifiées, peuvent-elles être une solution pour répondre à la crise climatique ? La concentration des activités, des infrastructures et des hommes, une opportunité pour réduire notre impact carbone ? C’est en tout cas ce qu’estime le GIEC qui soutient qu’un doublement de la densité urbaine pourrait être à même d’entraîner une baisse de 25% des émissions des gaz à effet de serre. Mais qu’en est-il de la possibilité d’adapter ces villes aux conséquences du réchauffement climatique ?
La diversité des classements sur les villes les plus denses du monde souligne la difficulté d’établir un référentiel. Paris serait, selon l’un d’entre eux, la 6ème ville la plus dense du monde et, pourtant, elle n’est pas ressentie par ses habitants comme aussi intense ou peuplée que certaines mégapoles. La densité urbaine peut-elle, réellement, être un outil efficace au service du développement d’un meilleur cadre de vie des populations ?
Pour évoquer ce sujet essentiel, nous avons eu l’honneur de recevoir l’urbaniste et professeur du NYU Marron Institute of Urban Management, Shlomo (Solly) Angel, également expert pour UN-Habitat (United Nations Human Settlements Programme), la Banque Mondiale et la Banque Internationale de Développement.
Connu pour ses recherches sur les indicateurs de mesure de la densité, Shlomo Angel nous présente ce qu’il appelle « l’anatomie de la densité » à la suite d’une analyse conduite sur 10 métropoles internationales. L’objectif ? Mieux comprendre ce qui compose la densité afin de pouvoir agir sur ses différents facteurs et ainsi dessiner des politiques publiques ciblées en faveur d’un développement urbain soutenable.
La densité urbaine, traditionnellement définie comme le ratio entre la population d’une ville et sa surface, peut également être comprise à l’aide de plusieurs indices qui se combinent entre eux, comme le taux d’occupation des logements, la hauteur des bâtiments, leur emprise au sol ou la taille moyenne des logements : c’est ainsi que deux villes à la densité comparable peuvent générer un fonctionnement, une efficacité mais également une perception et un ressenti très différents.
Ces outils sont aujourd’hui ceux que Shlomo Angel utilise pour guider les plans stratégiques de densification urbaine qu’il élabore pour des villes à travers le monde, en ajustant notamment l’augmentation du taux d’occupation, la hauteur des bâtiments, la couverture des parcelles et la part résidentielle, en faveur d’une compacité vertueuse et désirable pour leurs habitants.
Au cours des 30 prochaines années, la population urbaine devrait gagner 2,2 milliards d’habitants, dessinant une perspective d’hyper croissance métropolitaine. En Afrique notamment, il est estimé que, sur cette même période, le nombre de citadins devrait tripler, et la taille des zones urbaines, être multipliée par 4 à 6.
Quels outils avons-nous pour accompagner, et peut-être magnifier, ce développement humain et urbain ? Des villes plus denses, mais mieux planifiées, peuvent-elles être une solution pour répondre à la crise climatique ? La concentration des activités, des infrastructures et des hommes, une opportunité pour réduire notre impact carbone ? C’est en tout cas ce qu’estime le GIEC qui soutient qu’un doublement de la densité urbaine pourrait être à même d’entraîner une baisse de 25% des émissions des gaz à effet de serre. Mais qu’en est-il de la possibilité d’adapter ces villes aux conséquences du réchauffement climatique ?
La diversité des classements sur les villes les plus denses du monde souligne la difficulté d’établir un référentiel. Paris serait, selon l’un d’entre eux, la 6ème ville la plus dense du monde et, pourtant, elle n’est pas ressentie par ses habitants comme aussi intense ou peuplée que certaines mégapoles. La densité urbaine peut-elle, réellement, être un outil efficace au service du développement d’un meilleur cadre de vie des populations ?
Pour évoquer ce sujet essentiel, nous avons eu l’honneur de recevoir l’urbaniste et professeur du NYU Marron Institute of Urban Management, Shlomo (Solly) Angel, également expert pour UN-Habitat (United Nations Human Settlements Programme), la Banque Mondiale et la Banque Internationale de Développement.
Connu pour ses recherches sur les indicateurs de mesure de la densité, Shlomo Angel nous présente ce qu’il appelle « l’anatomie de la densité » à la suite d’une analyse conduite sur 10 métropoles internationales. L’objectif ? Mieux comprendre ce qui compose la densité afin de pouvoir agir sur ses différents facteurs et ainsi dessiner des politiques publiques ciblées en faveur d’un développement urbain soutenable.
La densité urbaine, traditionnellement définie comme le ratio entre la population d’une ville et sa surface, peut également être comprise à l’aide de plusieurs indices qui se combinent entre eux, comme le taux d’occupation des logements, la hauteur des bâtiments, leur emprise au sol ou la taille moyenne des logements : c’est ainsi que deux villes à la densité comparable peuvent générer un fonctionnement, une efficacité mais également une perception et un ressenti très différents.
Ces outils sont aujourd’hui ceux que Shlomo Angel utilise pour guider les plans stratégiques de densification urbaine qu’il élabore pour des villes à travers le monde, en ajustant notamment l’augmentation du taux d’occupation, la hauteur des bâtiments, la couverture des parcelles et la part résidentielle, en faveur d’une compacité vertueuse et désirable pour leurs habitants.
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