Les nouveaux services urbains

« On ne résout pas les problèmes avec les modes de pensée qui les ont engendrés ».

Si l’on en croit ces célèbres paroles, on ne transformera pas nos villes sans bouleverser les métiers de ceux qui les font ! ».

Les villes du XXème siècle ont été pensées et bâties par des métiers empreints des idées et méthodes propres au XXème siècle : goût pour la standardisation et l’industrialisation, cloisonnement des disciplines. Les transports, l’immobilier, le droit, le patrimoine, l’architecture, la construction, le génie civil et urbain, l’aménagement, l’écologie, l’hydrologie ou encore la thermique des bâtiments … ont ainsi chacune produit leurs innombrables experts.

Si nous voulons bâtir, au XXIème siècle, des villes plus soutenables, plus abordables, plus vivantes, plus organiques, alors peut-être devrons-nous accepter qu’elles doivent être façonnées par des métiers et services nouveaux, refondés, pluridisciplinaires.

Pour relever les défis du ZAN, de la rénovation énergétique, de la construction bas carbone, de la préservation et du renforcement de la biodiversité, mais également de l’accueil et du logement du plus grand nombre, de la réindustrialisation, de la logistique urbaine, du développement de la nature en ville, de la vivification du lien social et de la protection de notre patrimoine … de nombreux acteurs ont d’ores et déjà lancé des initiatives, monté des projets et conçu de nouveaux métiers et services.

En voici 30 qui expérimentent, aujourd’hui, de nouvelles façons de faire la ville !

Dans la série « les nouveaux services urbains » nous avons le plaisir d’entendre :

• Le revitaliseur de centre-ville, par Sébastien de Hulster, cofondateur de Bellevilles.
• Le colocationneur, par Simon Guibert, directeur et fondateur de Caracol.
• L’opérateur de bus à la demande, par Claire Duthu, directrice générale de Padam Mobility.
• Le jardinier des villes, par Léon Garaix, directeur de l’École du Breuil.
• L’aménageur bottom-up, par Amandine Hernandez, cofondatrice de Villes Vivantes.
• L’opérateur d’occupation temporaire, par Simon Laisney, directeur général et fondateur de Plateau urbain.
• Le planteur pour 2050 par Yves Darricau, ingénieur agronome et apiculteur.