Ouverture : développement organique et villes soutenables

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Développement organique et villes soutenables

Retranscription

La deuxième journée du colloque débute avec le lancement de la chaire « Dynamiques Urbaines » portée par l’OFCE et l’École urbaine de Sciences Po Paris, avec le partenariat de Villes Vivantes, sous la direction de Xavier Timbeau, économiste.

Parmi ses axes de recherche, trois sujets majeurs : l’évolution du tissu urbain et des marchés immobiliers, l’étalement urbain et l’évaluation des besoins en logements.

Les mobilités nous éclairent sur l’utilisation faite par les résidents des unités urbaines. Certaines unités urbaines sont en déclin, d’autres en forte croissance. La distance nécessaire pour servir les emplois s’est accrue au cours de 10 dernières années dans la plupart des aires urbaines. De même, la distance moyenne pour accéder à un emploi augmente. Le gradient des prix, dont la pente s’est accrue au cours des 10 dernières années peut expliquer ce phénomène. Les contraintes d’une moindre artificialisation des sols et de réduction de la pollution et des émissions de gaz à effet de serre obligent à des politiques d’aménagement ambitieuses.

Le chiffre de 500 000 logements est souvent présent dans le débat public. La Stratégie Nationale Bas Carbone implique d’utiliser et de rénover le stock existant de logements pour faire face, autant que faire se peut, aux besoins des ménages. Mais le besoin en logement devrait être évalué localement. D’autant que tous les logements ne se valent pas et que les logements qui permettent un accès facile, à une distance compatible avec des modes de transport non polluants, sont ceux que les ménages recherchent.

« Mettre au service du débat public en économie les fruits de la rigueur scientifique et de l’indépendance universitaire », telle est la mission de l’OFCE, qui fonde ses travaux sur des instruments scientifiques qui représentent des investissements de recherche lourds et constamment améliorés, les modèles économétriques.

La construction d’un modèle constitue toujours une oeuvre de recherche originale mobilisant tous les domaines de la discipline, la théorie pure comme la théorie des méthodes quantitatives. Elle est, comme le dit Robert Lucas, une tentative de construire un « analogue de l’économie » permettant d’en étudier le fonctionnement. En plus des modèles économétriques, l’OFCE utilise les données individuelles des ménages et des entreprises pour ses modèles économiques et pour rendre compte de la dynamique des inégalités entre les ménages et de l’hétérogénéité entre les entreprises.

Ancien élève de l’École Polytechnique et de l’ENSAE Paris, Xavier Timbeau est économiste. Il a commencé sa carrière au Ministère de l’Industrie avant de rejoindre, en 1995, l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), dont il est devenu le directeur principal. Il préside la commission Environnement et Développement Durable du CNIS.

La deuxième journée du colloque débute avec le lancement de la chaire « Dynamiques Urbaines » portée par l’OFCE et l’École urbaine de Sciences Po Paris, avec le partenariat de Villes Vivantes, sous la direction de Xavier Timbeau, économiste.

Parmi ses axes de recherche, trois sujets majeurs : l’évolution du tissu urbain et des marchés immobiliers, l’étalement urbain et l’évaluation des besoins en logements.

Les mobilités nous éclairent sur l’utilisation faite par les résidents des unités urbaines. Certaines unités urbaines sont en déclin, d’autres en forte croissance. La distance nécessaire pour servir les emplois s’est accrue au cours de 10 dernières années dans la plupart des aires urbaines. De même, la distance moyenne pour accéder à un emploi augmente. Le gradient des prix, dont la pente s’est accrue au cours des 10 dernières années peut expliquer ce phénomène. Les contraintes d’une moindre artificialisation des sols et de réduction de la pollution et des émissions de gaz à effet de serre obligent à des politiques d’aménagement ambitieuses.

Le chiffre de 500 000 logements est souvent présent dans le débat public. La Stratégie Nationale Bas Carbone implique d’utiliser et de rénover le stock existant de logements pour faire face, autant que faire se peut, aux besoins des ménages. Mais le besoin en logement devrait être évalué localement. D’autant que tous les logements ne se valent pas et que les logements qui permettent un accès facile, à une distance compatible avec des modes de transport non polluants, sont ceux que les ménages recherchent.

« Mettre au service du débat public en économie les fruits de la rigueur scientifique et de l’indépendance universitaire », telle est la mission de l’OFCE, qui fonde ses travaux sur des instruments scientifiques qui représentent des investissements de recherche lourds et constamment améliorés, les modèles économétriques.

La construction d’un modèle constitue toujours une oeuvre de recherche originale mobilisant tous les domaines de la discipline, la théorie pure comme la théorie des méthodes quantitatives. Elle est, comme le dit Robert Lucas, une tentative de construire un « analogue de l’économie » permettant d’en étudier le fonctionnement. En plus des modèles économétriques, l’OFCE utilise les données individuelles des ménages et des entreprises pour ses modèles économiques et pour rendre compte de la dynamique des inégalités entre les ménages et de l’hétérogénéité entre les entreprises.

Ancien élève de l’École Polytechnique et de l’ENSAE Paris, Xavier Timbeau est économiste. Il a commencé sa carrière au Ministère de l’Industrie avant de rejoindre, en 1995, l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), dont il est devenu le directeur principal. Il préside la commission Environnement et Développement Durable du CNIS.

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