Ouverture : produire des villes organiques

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Paris, ville organique : fruit de siècles d'histoire et de ferveur

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L’urbanisme organique comme méthode

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Emmanuel Grégoire, Premier Adjoint à Ville de Paris, chargé de l’urbanisme, de l’architecture, du Grand Paris, des relations avec les arrondissements et de la transformation des politiques publiques, débute la première journée du colloque en nous présentant un portrait organique de Paris : fruit de siècles d’histoire, et de toutes les ferveurs, elle a su épouser, et magnifier, les grands plans d’aménagement comme la vitalité populaire. Une ville que certains disent aujourd’hui « finie »,mais dont le désir qu’elle suscite, continue de grandir.

En 1954, 2 850 000 habitants avaient la chance, le bonheur de vivre dans Paris. 70 ans plus tard, ce sont quelques 700 000 habitants, soit un quart de sa population, qui lui manquent : l’équivalent des habitants de l’ensemble des communes d’une grande métropole régionale comme Nantes !

Alors que le désir de vivre à Paris ne faiblit pas, Paris est de plus en plus rare, et inaccessible :

  • 1 Français sur 15 vivait dans Paris intramuros en 1954, seulement 1 Français sur 30 aujourd’hui.
  • Paris peut-elle, et doit-elle, accueillir plus, mieux ?
  • Peut-elle, et doit-elle, grandir encore ? S’agrandir ? S’ouvrir ?
  • Pouvons-nous apprendre de son histoire, peut-elle servir de modèle pour imaginer, penser et conduire une évolution organique de l’Ile-de-France dans son ensemble ?

David Miet, co-fondateur et CEO de Villes Vivantes, explore les voies ouvertes par l’idée de faire, de tous les habitants, des acteurs de plein droit de l’aménagement des territoires, etde la ville organique, une méthode.

L’acte de construire est aujourd’hui au coeur d’une équation complexe, qui rend délicat, incertain, ce qui était hier considéré comme acquis, prévisible.

Les phénomènes de littoralisation et de métropolisation, que l’on observe sur tous les continents, semblent faire bouger les lignes en France également, ce pays aux 333 arrondissements.

Le ZAN vient aujourd’hui poser une première contrainte forte, un cadre. La réduction des émissions carbone, notamment celles induites par les mobilités du quotidien, exprime une exigence quant au chemin à suivre : les territoires actuels sont aménagés pour une économie dans laquelle la ressource énergétique est abondante. Quelle direction doivent-ils prendre si l’énergie disponible se raréfie ?

L’évolution du monde du travail, du marché de l’emploi, la plus grande mobilité mais aussi la plus grande précarité professionnelle, changent la donne.

Nos besoins d’habitat, de mobilité et d’accès aux opportunités d’emplois, se renouvellent. La France réenvisage un avenir pour son industrie et un futur soutenable pour son agriculture. Elle entre dans une crise du logement dont nous ne mesurons pas encore les conséquences.

Où, comment, quoi et pourquoi devrions-nous construire ?

Et si nous prenions :

  • Les désirs des habitants, comme ressource ?
  • Leurs besoins, comme projet ?
  • La multitude de leurs initiatives, comme méthode ?
  • Les savoir-faire et les progrès de nos (nouveaux) métiers, comme antidotes à nos utopies et fantasmes collectifs ?

Emmanuel Grégoire, Premier Adjoint à Ville de Paris, chargé de l’urbanisme, de l’architecture, du Grand Paris, des relations avec les arrondissements et de la transformation des politiques publiques, débute la première journée du colloque en nous présentant un portrait organique de Paris : fruit de siècles d’histoire, et de toutes les ferveurs, elle a su épouser, et magnifier, les grands plans d’aménagement comme la vitalité populaire. Une ville que certains disent aujourd’hui « finie »,mais dont le désir qu’elle suscite, continue de grandir.

En 1954, 2 850 000 habitants avaient la chance, le bonheur de vivre dans Paris. 70 ans plus tard, ce sont quelques 700 000 habitants, soit un quart de sa population, qui lui manquent : l’équivalent des habitants de l’ensemble des communes d’une grande métropole régionale comme Nantes !

Alors que le désir de vivre à Paris ne faiblit pas, Paris est de plus en plus rare, et inaccessible :

  • 1 Français sur 15 vivait dans Paris intramuros en 1954, seulement 1 Français sur 30 aujourd’hui.
  • Paris peut-elle, et doit-elle, accueillir plus, mieux ?
  • Peut-elle, et doit-elle, grandir encore ? S’agrandir ? S’ouvrir ?
  • Pouvons-nous apprendre de son histoire, peut-elle servir de modèle pour imaginer, penser et conduire une évolution organique de l’Ile-de-France dans son ensemble ?

David Miet, co-fondateur et CEO de Villes Vivantes, explore les voies ouvertes par l’idée de faire, de tous les habitants, des acteurs de plein droit de l’aménagement des territoires, etde la ville organique, une méthode.

L’acte de construire est aujourd’hui au coeur d’une équation complexe, qui rend délicat, incertain, ce qui était hier considéré comme acquis, prévisible.

Les phénomènes de littoralisation et de métropolisation, que l’on observe sur tous les continents, semblent faire bouger les lignes en France également, ce pays aux 333 arrondissements.

Le ZAN vient aujourd’hui poser une première contrainte forte, un cadre. La réduction des émissions carbone, notamment celles induites par les mobilités du quotidien, exprime une exigence quant au chemin à suivre : les territoires actuels sont aménagés pour une économie dans laquelle la ressource énergétique est abondante. Quelle direction doivent-ils prendre si l’énergie disponible se raréfie ?

L’évolution du monde du travail, du marché de l’emploi, la plus grande mobilité mais aussi la plus grande précarité professionnelle, changent la donne.

Nos besoins d’habitat, de mobilité et d’accès aux opportunités d’emplois, se renouvellent. La France réenvisage un avenir pour son industrie et un futur soutenable pour son agriculture. Elle entre dans une crise du logement dont nous ne mesurons pas encore les conséquences.

Où, comment, quoi et pourquoi devrions-nous construire ?

Et si nous prenions :

  • Les désirs des habitants, comme ressource ?
  • Leurs besoins, comme projet ?
  • La multitude de leurs initiatives, comme méthode ?
  • Les savoir-faire et les progrès de nos (nouveaux) métiers, comme antidotes à nos utopies et fantasmes collectifs ?
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