Soutenabilité et géographie du logement

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Logistique urbaine, densité et augmentation du coût de l'énergie

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Modéliser l'accessibilité aux emplois : faut-il déconcentrer les emplois ou regrouper les logements ? Leçons de la Rochelle, Clermont-Ferrand et Marseille

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Devrions-nous rénover tous les bâtiments bien que certains soient éloignés des centres urbains ou construire plus de logements neufs au coeur des agglomérations ? Une réévaluation des besoins en logements en France

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Y a-t-il assez de logements en France ?

Si construire moins permet de limiter notre empreinte environnementale ne faudrait-il pas commencer par réoccuper les millions de logements vacants avant d’en produire de nouveaux ?

Ou n’est-ce pas l’économie dont la géographie a muté et qui a, en conséquence, laissé vacants des logements construits dans des territoires aujourd’hui stationnaires ou en décroissance tandis qu’il en manque, de plus en plus, dans d’autres secteurs plus recherchés aujourd’hui ?

La France compte près de 38 millions de logements, dont la moitié construits après 1968, dans une ère où l’abondance énergétique et le pétrole peu cher ont rendu possibles une périurbanisation et un éloignement massif des centralités, à l’échelle des bourgs de village comme des métropoles.

Mais, en mars 2022, le Baromètre national des mobilités de la Fondation pour la Nature et l'Homme révélait que 13,3 millions de personnes étaient en situation de précarité mobilité en France : revenus faibles, budget carburant élevé, inaccessibilité des transports en commun, dépendance à l’automobile.

Cela explique pourquoi, en région, la géographie des tensions sur le marché de l’emploi se recoupe avec celle des tensions sur le marché du logement. Les nouvelles arrivées d’actifs, dans les territoires dynamiques, demeurent insuffisantes pour combler les déficits de main d’oeuvre, grevés par l’impossibilité de se loger à proximité des emplois mais aussi, aujourd’hui, par la hausse du coût de la mobilité.

Au moment où le coût de l’énergie pourrait continuer à s’élever, c’est une partie significative de l’aménagement du territoire, et l’économie française qui en dépend, qui pourrait faire défaut pour des raisons logistiques : si le prix de l’essence à la pompe venait à franchir d’autres paliers, quelle partie du parc de logements français pourrait continuer à être occupée sans plonger ses habitants dans la précarité ?

Pour réduire l’empreinte carbone des territoires et le budget mobilité des ménages, peut-on et doit-on déconcentrer les emplois pour mieux les rapprocher des logements ? Ou peut-on, et doit-on, continuer à construire et à mieux desservir les lieux qui concentrent déjà activités et résidents ?

Ces questions sont évoquées avec :

  • Jonathan Sebbane, DG de la Sogaris depuis 2015, foncière spécialisée en logistique urbaine avec plus de 667 000m2 et 13 sites dans le Grand Paris,
  • Xavier Timbeau, économiste, président de la commission Environnement et Développement Durable du CNIS et directeur principal de l’OFCE.
  • Et David Miet, ingénieur, urbaniste et docteur en architecture, cofondateur et CEO de Villes Vivantes, opérateur de densification douce, et directeur de son laboratoire de R&D vv.energy.

Y a-t-il assez de logements en France ?

Si construire moins permet de limiter notre empreinte environnementale ne faudrait-il pas commencer par réoccuper les millions de logements vacants avant d’en produire de nouveaux ?

Ou n’est-ce pas l’économie dont la géographie a muté et qui a, en conséquence, laissé vacants des logements construits dans des territoires aujourd’hui stationnaires ou en décroissance tandis qu’il en manque, de plus en plus, dans d’autres secteurs plus recherchés aujourd’hui ?

La France compte près de 38 millions de logements, dont la moitié construits après 1968, dans une ère où l’abondance énergétique et le pétrole peu cher ont rendu possibles une périurbanisation et un éloignement massif des centralités, à l’échelle des bourgs de village comme des métropoles.

Mais, en mars 2022, le Baromètre national des mobilités de la Fondation pour la Nature et l'Homme révélait que 13,3 millions de personnes étaient en situation de précarité mobilité en France : revenus faibles, budget carburant élevé, inaccessibilité des transports en commun, dépendance à l’automobile.

Cela explique pourquoi, en région, la géographie des tensions sur le marché de l’emploi se recoupe avec celle des tensions sur le marché du logement. Les nouvelles arrivées d’actifs, dans les territoires dynamiques, demeurent insuffisantes pour combler les déficits de main d’oeuvre, grevés par l’impossibilité de se loger à proximité des emplois mais aussi, aujourd’hui, par la hausse du coût de la mobilité.

Au moment où le coût de l’énergie pourrait continuer à s’élever, c’est une partie significative de l’aménagement du territoire, et l’économie française qui en dépend, qui pourrait faire défaut pour des raisons logistiques : si le prix de l’essence à la pompe venait à franchir d’autres paliers, quelle partie du parc de logements français pourrait continuer à être occupée sans plonger ses habitants dans la précarité ?

Pour réduire l’empreinte carbone des territoires et le budget mobilité des ménages, peut-on et doit-on déconcentrer les emplois pour mieux les rapprocher des logements ? Ou peut-on, et doit-on, continuer à construire et à mieux desservir les lieux qui concentrent déjà activités et résidents ?

Ces questions sont évoquées avec :

  • Jonathan Sebbane, DG de la Sogaris depuis 2015, foncière spécialisée en logistique urbaine avec plus de 667 000m2 et 13 sites dans le Grand Paris,
  • Xavier Timbeau, économiste, président de la commission Environnement et Développement Durable du CNIS et directeur principal de l’OFCE.
  • Et David Miet, ingénieur, urbaniste et docteur en architecture, cofondateur et CEO de Villes Vivantes, opérateur de densification douce, et directeur de son laboratoire de R&D vv.energy.
Logistique urbaine, densité et augmentation du coût de l'énergie
Jonathan Sebbane
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Modéliser l'accessibilité aux emplois : faut-il déconcentrer les emplois ou regrouper les logements ? Leçons de la Rochelle, Clermont-Ferrand et Marseille
Xavier Timbeau
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Devrions-nous rénover tous les bâtiments bien que certains soient éloignés des centres urbains ou construire plus de logements neufs au coeur des agglomérations ? Une réévaluation des besoins en logements en France
David Miet
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Questions & réponses avec la salle
Jonathan Sebbane, Xavier Timbeau, David Miet
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